my fabulous name is
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| Sujet: (siwannie) this is how we do it. Jeu 30 Juin - 19:09 | |
| Quelle nuit mouvementée j’avais passée ! Je ne vous dirais pas quel bon coup je me suis trouvé hier soir – simplement parce que je ne me rappelle pas vraiment – mais je peux vous assurer que j’ai passé une bonne soirée (enfin c’est ce que je croyais). Alors ce matin, lorsque je me réveillai dans mon lit sauvagement défait et que je trouvai un homme plus vieux d’au moins dix ans, j’avais pris comme un coup de marteau. Je le pousse d’un pied et m’entoure du drap. « Ça fera 1000 wons pour la nuit. » Lui, les yeux encore fermés, aborda tout de même une expression de surprise comme s’il se plaignait de ne pas avoir été prévenu. Bon, je n’étais pas vraiment sérieuse sur le coup, je l’avoue, j’avais seulement trop bu hier soir et avait dû mal choisir ma proie (ou alors la confondre avec quelqu’un). Je le mis dehors et me baladai dans l'appartement en enfilant une culotte. L'endroit que je préfère chez nous, c'est notre cuisine : bien qu'on était pas si fortunés que ça, Si Wan et moi, on avait choisi de faire de la cuisine la pièce la plus luxueuse de toutes (enfin pour les occidentaux, ça devait paraître normal) mais avoir un plan de travail-bar, ça nous avait vachement plu (puis pendant nos soirées, je me mets derrière - comme derrière le comptoir où je travaille - et je fais les cocktails). J'avais bien mal à la tête, j'avais encore dû forcer sur les produits en tout genre. Un verre de jus d'orange, deux cachets, trois donuts, et tout ira mieux ensuite. En parlant de mieux, je m'étais demandé à ce moment si Si Wan était toujours dans son lit ou s'il avait daigné se lever. Sans prendre la peine de toquer, j'entrai et me saisis d'une de ses chemises laissées là, sur le plancher. Je l'enfile et m'approche de son lit tout en la reboutonnant. Et bien non, il n'était pas réveillé - entre nous, je pense que le contraire m'aurait étonnée - et ronflait comme une locomotive. Ce que j'aime de notre relation, c'est la liberté et le fun qu'on partage. Mais moi sans lui n'existe pas, et lui sans moi n'existe pas. Complémentaires et emboîtés comme deux pièces de puzzle. Pas de tabous, pas d'interdits : no rules. S'il a quelque chose à dire, il me le dit; si j'ai quelque chose à lui dire, je lui dis. On vit comme deux animaux, comme deux enfants, comme deux frères (bon, et sœur). Si vous rencontriez une personne qui est exactement comme vous, qui aime les même chose, qui parle de la même façon et qui a les mêmes idées que vous, que feriez vous ? Et bah moi, j'ai choisi la première solution, celle qui me convenait le mieux : je ne le lâche plus. Bon, je sais qu'il a un jumeau et qu'il a une sœur, qu'on aura jamais le même sens, mais on a la même aura; on a le même destin.
« Wannie~ ... wan wan wan wan ! » lui répétai-je en riant. Je ne sais pas pourquoi mais l'appeler ainsi me faisait rire. Le tas de 'wan' qui avait suivi ressemblait plus à des aboiements qu'autre choses mais il ne bronchait absolument pas. Sur le coup, j'avais pensé à lui sauter dessus sauvagement en le chatouillant mais je n'étais pas assez en forme pour accomplir pleinement ma tâche. J'étais fatiguée, alors je me suis glissée dans son lit, sous ses draps. J'aimais bien son lit, il était plus moelleux que le mien (il aurait fallu que je m'en trouve un comme ça, d'ailleurs) et j'aimais sauter dessus, ça rebondissait mieux. Je me rapproches de lui et le prend dans mes bras, comme une sœur l'aurait fait avec son petit frère. Ce que je pouvais être bien là, à cet instant, il n'y avait que lui, moi et ses ronflements. |
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