"Ma vie n'a vraiment rien d'intéressant, je vous assure...Mais bon, puisque vous etes la autant vous la raconter quand meme hein ! Voila, tout commence le 15 aout 1988 lorsque je vis le jour dans la magnifique ville de Daegu, en Corée. Et dès que je naquis, je fus voué à grandir dans un monde exclusivement féminin. Puisque, oh malheur ! J'eus sept soeurs. Et pas n'importe lesquelles, les plus terribles et les plus adorables du monde. Puissant paradoxe. Croyez moi, a elles seules elles réprésentaient vraiment l'arme de l'apocalypse. Mais passons, parce qu'il y a plus intéressant. Moi par exemple !
J'étais le cinquième enfant de la famille, et nous étions tous entourés d'énormément d'amour. Ma mère et mon père ont toujours étés très patient et justes avec nous. Meme avec moi. Parce qu'évidemment, étant le seul garcon, j'avais...un grand besoin de m'affirmer qui m'ammena parfois a me faire punir à l'école ou à la maison.
Nonobstant, je grandis réellement bien. Doté de grands yeux bruns et de joues joufflues, un air malicieux toujours planté sur le visage, j'eus le droit a pas mal de moqueries (ou flatteries) au collège et au lycée...Mais a tort ou à raison je me disais le plus souvent que c'était simplement parce qu'ils ne pouvaient pas résister a mes airs de chérubin.
D'ailleurs, je me suis rapidement forgé une réputation de sauveteur des plus faibles. D'abord parce que je comprenais ce qu'ils ressentaient et deuxièmement parce que je savais me défendre.
En fait, j'ai eu des moments vraiment heureux, jusque la. Ma vie était un fleuve tranquille. Ou du moins, jusqu'a ce que ca arrive.

Mon père mourut alors que j'étais en deuxième année de lycée. A ce moment la, je filais le parfait amour avec un de mes camarades et je ne rentrais que rarement a la maison. Mes parents s'inquiètaient pour moi. Et je voyais que mon père regrettait les moments que l'on passait ensemble avant.
Et je n'ai vraiment rien vu arriver. Le soir ou il est mort...J'avais coupé mon téléphone et je prenais du bon temps...Oui je prenais du bon temps alors que mon père rendait son dernier soupir !
Cette mort...Soudaine...et horrible...m'a choqué. Je ne m'en suis jamais remis, meme depuis le temps. Ma mère non plus d'ailleurs.

En tout cas, la semaine suivante je laissais tomber tout ce que je connaissais pour aider ma mère a garder la tete hors de l'eau. Nous n'étions déjà pas vraiment riches, mais la mort de mon père nous emmena dans le cercle infernal des dettes qui pleuvaient comme un soir d'orage.
C'est alors que je me suis vu confier ce boulot de maid. Je l'avoue. Ce n'était pas la chose la plus intelligente à faire. Et c'est bien pour ca que je me suis bien gardé de l'avouer a qui que ce soit. Ma double vie doit rester totalement secrète. Surtout pour ma mère. Elle n'a en aucun cas besoin d'un nouveau choc.
En attendant, il faut bien qu'on s'en sorte ? Non ?
Et au moins, je peux continuer à écrire. Jusqu'a ce qu'on s'en sorte."

-Lee Hyun Ko-

"HyunKo ? C'est un enfant adorable....Comme tous mes bébés d'ailleurs.... Seulement, il a toujours été vraiment très unique. Et je l'ai su depuis tout petit. Il ne se laissait jamais marcher sur les pieds, c'est le moins que l'on puisse dire. Il a pourtant toujours été plus petit et plus faible que les autres. Mais il y avait une dorle d'aura qui se dégageait de lui...Si bien qu'il a toujours su se faire respecter avec quelques phrases et un sourire. Toute fois si ca ne marchait pas, il savait jouer des poings...particulièrement bien. Trop bien. Ce qui nous a valu d'etre plusieurs fois convoqués par les professeurs.
Il est quelqu'un d'entier. Il est doté d'une incroyable gentillesse qui le rend naif. Lorsque quelqu'un lui faisait du mal mentalement , il avait toujours du mal à le supporter. Il est quelqu'un qui a une foi aveugle en genre humain. Il n'est pas quelqu'un de rancunier, ce qui parfois l'ammène à etre blessé par des gens peu scrupuleux. Mon pauvre bébé.
HyunKo est un véritable justicier. J'ai la sensation qu'il veut toujours aider tout le monde au dela de ses limites. Si il le pouvait, il porterait le poids du monde sur ses freles épaules.

Je sais qu'il est séducteur. Il est difficile de ne pas remarquer les regards que les gens lui jettent dans la rue. Certains iraient surement lui décrocher la lune si il le voulait. Je ne sais pas si il s'en rend compte, mais pour moi, sa mère, c'est évident. "

-Sa mère-