Notre père qui est aux cieux.
Mon père, je ne t'ai jamais rien demandé dans la vie. Juste que tu reste près de moi. Alors pourquoi ce départ si soudain ? Cela fait un peu plus d'un an que tu n'es plus et tu me manque. Mon père, tu étais si bien dans ton travail, si complice avec tes associé. Un vrai chef.Tu savais guider tes équipes comme un commandant en chef. Militaire ou justicier. Tout le monde t'appréciais pour ta diplomatie. C'est surement cela qui a poussé notre mère à t'aimer. Mais mon père, les gens sont ingrat, ils t'ont prit à moi sans que je puisse te dire au revoir. Pourquoi tant de méchanceté, tu n'as rien demandé. La peur me ronge, le regret me dévore. Mon père, je t'aimai. Aujourd'hui je dois me contenter de photo, des images du passé qui finissent par s'effacer. Dit-moi encore que je suis ta fille adorée, dit-moi encore que je suis ta princesse, ton ange et que toi, tu es le prince qui ferait de ma vie un rêve. Ce rêve qui se consume pour ne laisser que des cendres. Mon père ton souffle balais mes souvenirs, tu te meurs dans mon esprit. Père, haïs-les. Haïs ceux qui t'ont fait mourir. Ce camion, cette voiture, ce sang, cette vie. Haïs-les de ce spectacle sanguinaire. Mais maintenant repose en paix. Mon père, tu seras dans mon cœur, tu auras la place bénite, celle que personne ne pourra s'offrir. Sois soulagé, tu as plus à te tracasser. Ta fille continue son chemin vers demain, priant les cieux d'avoir ton adieu.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Mon père, je n'ai pas désiré ce destin. Je ne fais que le subir et l'encaisser. Tu m'as dit toute ma vie que j'aurai un avenir mais voila qu'il me fuit. Que suis-je ? Une catin. Une impure. Pardonne mes pêchés qui ne font que ce répéter. Je n'ai plus que ça pour vivre, un corps souillé par le mépris. Belle princesse est devenue poussière. Petit ange est devenue indécence. Que me reste-il pour continuer ? Des bribes du passé. Ce passé souffrant d'amnésie. Tu n'es pas resté assez longtemps près de moi. Et maintenant je suis seule et délaissée. Mon père, te souviens-tu quand nous jouons ensemble, quand tu m'accompagnais à l'école, quand tu m'amenais manger. Te soutiens-tu de mon sourire ? Le tiens disparait inévitablement. Le temps avance et les traces s'efface. Pardonne-moi de t'oublier. Pardonne-moi de ne plus penser. La petite fille que tu voyais si parfaite deviens, peu à peu, l'héroïne d'un compte sordide. Un jour, mon père, je te serais digne et pourrait crier haut et fort que je fus ta fille, l'adorable cendrillon. En attendant, je ne suis que cette pauvre petite fillette, distribuant ses allumettes.

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ;
Ma mère, qu'ai-je fais pour que tu mérite cela ? Notre seigneur est-il aveugle pour te laisser ainsi ? Suis-je trop sotte pour t'avoir avec moi ? Tu étais si belle, si gentille. Toi, ma mère, qui me faisait tout le temps des gâteaux. Tu me souriais sans relâche, m'apprenant le sens de la vie. Ma mère, le sens de la vie a changé. La roue à tournée. Je ne peux plus m'échapper. Toi qui était si parfaite, de toi je tenais mes secrets. à présent ils sont si lourd. Père à rejoins notre seigneur et toi, ma mère, tu hésite à attraper sa main. Le coma n'est pas une maladie mais bien un malheur. Pourquoi ne pouvons-nous pas être comme tout le monde ? Pourquoi le monde nous abandonne si facilement ? Je ne désire qu'une chose, reprendre ma vie d'auparavant. Retrouver vos sourires, vos rires, vos mots qui me rendait si forte. à présent je dois me battre pour m'en souvenir et ne pas faillir. Ma mère, ouvre les yeux, je suis encore là près de toi. Ma mère, respire à nouveau et sent ce parfum que je t'apporte chaque fois. Les fleurs se fanent sans avoir d'attention. Ma mère, je ne veux pas que tu parte, je ne veux pas que tu finisse comme ces roses aux pétales flétris.

Agneau de dieu qui enlève le péché du monde prends pitié de nous
Agneau de dieu, accorde-moi ta pitié. Délivre ma mère de ses péchés et prête-moi ta sincérité. Fait de la malpropre que je suis, la souveraine de ce pays. Aide Alice à retrouver le chemin de son jardin enchanté. Accorde moi ce rêve bleu et supprime ces nuits endiablés. Ne laisse pas mon ombre m'emporter mais la lumière me guider. Agneau de dieu, tu sais que je ne peux garder cela pour moi. Agneau de dieu, tu sais que je ne peux le cacher. Que mon père soit mort, que ma mère se meurs. Agneau de dieu, tu sais tout de moi. De ma naissance à ce jour funeste de mon existence, qui m'a tout prit. Agneau de dieu, tu sais ce que je fais pour vivre, pour payer mes revenues. Accorde-moi une seule fois ton regard, donne moi ta pitié et enlève cette impureté. Agneau de dieu, tu sais que je suis fragile et sensible. Que ma témérité n'est qu'un masque de cire qui doucement s'effrite. Je ne suis pas un corps vaillant mais juste un soldant mourant. Donne moi cette force qui m'était propre, donne moi cette fois qui était roi.

Petit résumé rapide en français:
Ahn Euphrasie Chae Hee. Ce prénom étrange fut donné par sa mère croyante et adoratrice du compte "les misérables". La pauvre n'a pas eu de chance en ayant un accident de voiture l'année dernière. Son mari, père de Chae Hee, est mort sur le cou et la dame est dans le coma. Seule, la demoiselle doit se débrouiller pour subvenir à ses besoins. Elle utilise son corps comme moyen de gagne pain et surtout, pour payer ses études et son logement. Fille aux rêves féeriques, Chae Hee veut devenir mannequin, connu et adulée comme une princesse. L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue. Elle ne peut avoir de secret sur sa famille, l'accident de ses parents était écrit dans le journal et passait à la télé. Un choc mortel pour les trois personnes. Heureusement, Chae Hee était à l'école et n'a rien eu mais depuis, elle a du mal à se souvenir de tout et perd facilement la mémoire.