Arrête de pleurer. Arrête de te pourrir la vie. Arrête de penser, non. Arrête de respirer, arrête de vivre. T’es idiot Scotty, complètement ivre de ta connerie, tu t’y noies carrément. Ta susceptibilité ne te mènera jamais bien loin, et le pire, c’est sans doute qu’au fond de toi tu le sais parfaitement. T’es capricieux par caprice, parfaitement. T’es jamais toi-même, tu te voiles la face pour ne pas souffrir, t’es égoïste envers toi-même. Tu veux toujours plaire, bien faire à la vue des autres. Puis, t’es tellement pas futé que dès qu’on te parle d’autre chose que du sexe, tu n’y comprends rien, tu ne comprendras jamais et surtout, tu ne veux pas comprendre. Ça ne t’intéresse pas, tu veux rester jeune et con. T'es trop tactile, sans aucun tabou, et tu détestes les règles. T'es capable de rentrer dans le vestiaire féminin, de toucher ou d'embrasser plus ou moins explicitement les autres. Tu provoques et t'aime qu'on te réponde, qu'on joue avec toi. Tout ce que tu veux, en général, c'est de te faire remarquer, espèce d'imbécile heureux. Tout le monde t'aime comme tout le monde te déteste... Arrête de faire comme si les gens - et notamment leurs corps - t'appartenaient ! T'es rien d'autre qu'une garce, une bitch, la première salope de la Terre. Souvent, tu fais des coups bas, mais jamais à tes proches, parfois tu trahis, tu regrette rarement, même si tu dis souvent que ça ne fait pas parti de ton vocabulaire. Tu n'aime pas grand chose, alors dès que tu aimes quelque chose, tu t'y investi à fond, perfectionniste dans l'âme. C'est bien, mais ça rattrape pas vraiment toute la merde que tu fais à côté. Tu parles mal le coréen tu ne supporte pas qu'on se moque de toi, d'être ridiculisé, mais toi, tu te permets naturellement de le faire au autres. Il te manque une bonne paire de claque dans la gueule,c'est tout.

« On a jamais voulu de toi, on ne t'a jamais aimé. » C'est clair que tu n'aurais jamais dû naître, et ça on n'a jamais pensé à te le cacher. Tu le savais, t'avais beau être petit, on ne te mentais pas sur le sujet ; à quoi bon ? Donc, t'es né comme ça, t'es la progéniture d'un monstre comme ton père, d'origine anglaise puisqu'il était prétendu né à Oxford au Royaume-Uni. Comme si les choses n'étaient pas assez compliquées comme ça, il a fallut que le destin s'acharne sur toi, pauvre petit Joshua. Ta mère était coréenne, mais tu ne l'a jamais connue réellement, c'est d'ailleurs tout ce que tu sais d'elle, son origine; ton père t'avait simplement gardé puisqu'il ne savait pas qui était réellement ta mère et que. Tu seras un parfait petit souffre-douleur, utilisé pour passer ses nombreuses colères sur toi. En effet, tu as été déposé devant la porte de la villa de celui-ci, un mot dans le couffin signifiant clairement : c'est ton gosse, j'en veux pas alors fais en ce que tu veux. Souvent, toi, petit Joshua te dis que tu aurais mieux fait d'être abandonné quelque part, d'être avorté ou simplement... De n'avoir jamais existé. Ton père ne t'as pas éduqué, c'est une femme quasiment différente tut les mois, qui ont eut la gentillesse. non, l'obligation pour la plupart, de t'élever. Oh, tu as connu des bonnes femmes qui on tenté de t'aider, mais ton père l'apprenait toujours et finissait par tout gâcher. Tu grandissais donc seul, apprenant les choses par toi-même. Tes seuls moment de répits étaient à l'école, ou tu n'avais pas à subir les colères et les remarques de ton père. Malgré ce que l'on pouvait croire, tu n'étais pas malheureux, tu vivais juste avec. Tu avais des amis, bien trop au gout de ton père. Tu ne te laissais pas faire par les autres et tu n'étais pas faible. En fait, t'avais juste compris que c'est ton bonheur qui pourrirais celui du paternel, et tu comptais bien le lui foutre bien profond où je pense.

Et puis elle est arrivée, elle n'avait rien d'extraordinaire, pas plus différente que toi. Mais en fait, c'était une fille et elle n'avait pas la même mère. Certes, c'était ta petite demi-sœur et tu étais très proche d'elle, mais la différence fait que. Souvent, tu te remets en question pour un rien. Idiot de Joshua. Ouvre les yeux, elle n'en prend même pas compte ! C'est toi qu'elle préfère, et ton père aura beau lui offrir tout ce qu'elle veut, ça n'y changera rien.

Une soeur. Une soeur. Qui aurait pût croire un truc pareil ? Personne, c'est clair ! Lui, son père, qui ne voulait pas d'enfant se retrouve avec un fils et une fille ? Et une femme par dessus le marché. Toi, tu n'étais que la petite bonniche de la famille, t'étais plus dans le rôle de la femme au foyer qu'autre chose, et pourtant, tu n'avais que trois ans quand la petite Karyn est arrivée mais, quelques années plus tard, vers tes huit ans, déjà tu faisais - étant forcé - le ménage à la maison, histoire de retirer les petits frais de femmes de ménage, c'est toujours ça de gagné, tu faisais aussi à manger. Tu ne lui en a jamais voulu réellement. Au contraire, tu t'en ai plus occupé que sa propre mère - constamment présente qui plus est. Tu ne supportais pas qu'elle te donne des ordres, tout comme ceux de ton père, mais pour ne pas être puni de nourriture pendant trois jours, tu faisais avec et tu te retenais. À l'école tu réussissais mais ça, personne ne te félicitais. De toute façon, tu ne voulais pas des félicitation de ton père, tu étais plus intelligent que lui et ce n'est pas les compliments ou l'affection de ce père que tu recherchais. C'est ta sœur qui te la rendue plus tard, elle était toujours très fascinée par tout ce que tu faisais, tu étais même son modèle. Au départ, tu n'appréciais pas trop ça, puis finalement, c'était plutôt plaisant et tu faisait tout pour l'impressionner un peu plus chaque jours. Elle était pourrie gâtée c'est vrai, mais qu'est-ce qu'elle aurait donné pour voir s'afficher un sourire sur le visage de son frère ? Sans doute tout.

Ce garçon, c'est lui qui t'as pourtant fais découvrir les premiers pas dans l'amour, tu étais maladroit, tu ne savais pas comment t'y prendre. Il t'as guidé et ce peut-être un peu trop. Il t'as entrainé dans un bordel, et aveuglé par l'amour, t'y à simplement plongé tête baissé. Tu cherche à le cacher à ta sœur par dessus tout, tu ne veux pas la décevoir. Mais oui, non seulement tu as aimé un garçon, mais en plus, on a profité de toi; si tu savais...

Certes c'est maintenant que tu t'en rend compte, ce Ji Yun avait clairement profité de toi, c'est toujours après que l'on s'en rend compte. Aveuglé par l'amour, tu faisais ce qu'il te disait de faire. Oh, ça oui, tu t'étais très attaché à lui, tellement que tu as finis par te laisser convaincre de quitter la maison pour avoir ton appartement à Daegu, avec lui. Au départ, ça n'avait rien de bien méchant en apparence, mais quand il t'as dit qu'il ne payerais pas l'appartement, tu as dut te mettre à travailler et à quitter tes études de médecine, devenues alors trop chères à financer pour toi. Enchainant les petits boulots, tu continuais d'être la petite femme parfaite pour le jeune coréen, âgé de deux ans ton ainé. Tu lui payais tout, et tu te privais inutilement. T'avais même fini par terminer par te prostituer quelques temps pour finir les fins de mois. Il t'as monté la tête et il a fini par te quitter. T'en a pleuré et finalement, c'est encore ta sœur qui t'as remonté le moral... Votre père l'envoyait alors à Séoul pour ses études, et te suppliait alors de la suivre pour l'accompagner. Ça tombait bien, tu allais enfin pouvoir te changer les idées dans ce nouveaux pays... Maintenant tu es plus sûr de toi, et tu compte te lancer dans la musique, découvrant un talent pour la danse & le chant. Chose que tu ne savais pas avant; la vie est compliqué pour toi Scotty. Compliquée, tellement. oui... Mais tu aime le défis et tu en redemande encore...